Anticiper les compétences pour les métiers de demain

Anticiper les compétences pour les métiers de demain

Toutes les études se rejoignent sur un fait : une part importante des emplois d’aujourd’hui vont disparaître et laisser la place à de nouveaux métiers. Encore inconnus, il faudra se former dans la décennie à venir pour acquérir les compétences requises. À l’horizon 2030, notre système de formation aura dû intégrer des cours d’acquisition de compétences nouvelles. Mais lesquelles ? Efficience Consulting vous en dit plus sur les métiers de demain.

Les métiers de demain n’existent pas encore 

Un part importante des métiers de 2020 étaient inconnus en 2000. Faute ou grâce à la digitalisation massive des entreprises, et à l’automatisation partielle ou totale des tâches. Les mêmes études prédisent la transformation de 50 % des métiers dans les années à venir. 

Quid de la robotique, de l’informatique, de la finance, du net, de le transport, de la logistique, du commerce, des énergies vertes, de la santé, des métiers artistiques, etc. ?

Et les métiers tels que nous les connaissons n’évoluent-ils pas depuis toujours ? 

La clé du monde du travail est toujours à chercher dans l’adaptabilité et dans la recherche constante d’acquisition de compétences. 

Le futur s’écrit au présent 

Il suffit d’ouvrir une revue scientifique de renom pour se plonger dans un monde dont la réalité nous échappe souvent : des sondes partent sur mars ramasser des échantillons de son sol. La lecture des ondes gravitationnelles issues des trous noirs confirme les théories de la relativité, le boson de Higgs découvert au CERN apporte bien une masse aux particules élémentaires. 

L’Intelligence artificielle transforme en profondeur les avions de chasse de l’armée française. La robotique humanoïde aide à l’implantation de prothèses (œil, main, jambes…) et des tétraplégiques remarchent. 

L’ADN est sectionné puis recomposé pour soigner des maladies génétiques rares. Véhicules autonomes, avions, bateaux et voitures électriques révolutionnent le monde du transport. Pour la première fois, en 2020 la part de l’électricité verte a dépassé, en France celle des énergies fossiles.

Et demain ?

L’informatique sera quantique, l’intelligence virtuelle, la robotique encore plus proche des hommes et la lune une étape touristique comme une autre vers Mars ou Encelade. Mais fondamentalement, l’homme ne change pas. Il s’adapte. Il devra se former, comprendre les enjeux et les valeurs nouvelles de son entreprise.

Les managers devront quant à eux, comprendre encore mieux les hommes qui la compose. Le top management devra jouer son rôle avec encore plus de compétences pour garder les meilleurs qui, comme aujourd’hui, mais moins que demain, partiront au soleil plus brillant qui éclaire la compagnie concurrente. Les meilleurs sont aussi les plus engagés, les plus disponibles, les plus adaptables. Alors se posent les questions éternelles du nouveau management : comment construire une équipe et la faire travailler ensemble pour atteindre les objectifs de l’entreprise ?

Anticiper les compétences requises pour les métiers de demain

Le savoir-être ! Nous retrouvons ici les « softskills » ou compétences comportementales, celles qui génèrent nos capacités d’adaptation. Depuis de nombreuses années et plus encore demain, nous l’avons dit, les collaborateurs devront apprendre à apprendre pour une adaptation en continu aux compétences requises dans l’entreprise. 

C’est le cas, par exemple des informaticiens devenus des analystes de données massives collectées par le biais de l’informatique. 

Mais c’est aussi le cas des entrepreneurs ayant pris conscience de la qualité de l’accueil et des marchandises dans un commerce de détail et de l’importance de proposer un site de vente par Internet. Heureusement les nouvelles générations sont « digitales natives » et comprennent l’envie d’entreprendre. Ils se forment à distance, à l’aide de MOOC (Massive Online Open Course), de COOC (Corporate Online Open Course) et de la réalité augmentée. Pas si surprenant ! 

Les managers apprendront alors peut-être les neurosciences pour adapter leur management à chaque collaborateur; et s’adapter eux-mêmes aux révolutions managériales à venir…

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